NOS CONDITIONS DE TRAVAIL SE DEGRADENT
Depuis l’arrivée du COVID 19 nos conditions de travail se dégradent :
- Chômage partiel non complété par l’employeur
- Les remplacements maladie, congé payé, ne sont pas remplacés
- Les augmentations de salaires sont au rabais
- La poly compétence et la poly activité sont de rigueur
- La POP (prime objective de performance) dénoncée par l’employeur pour le statut employé
- La PPCA (prime sur les 9 jours deux fois par an) dénoncée par l’employeur
- Plus d’intéressement pour 2022
- Les cadres aujourd’hui ne sont que des ré-assortisseurs laissant totalement le management de côté
Monoprix à ce jour veut mettre en place la planification. Chaque salarié se verra attribué un planning trois semaines avant et ira ainsi dans tous les rayons en fonction de la réception marchandises et du flux client en caisse. De ce fait des modifications d’horaires de travail, plus de conciliation vie familiale, vie professionnelle.
Le travail fin de journée (entre 21h et 22h) concerne 49 magasins aujourd’hui. Monoprix souhaite l’étendre à tous. Son seul but est de permettre à Monoprix d’augmenter sa profitabilité par la vente d’alcool après 21H. Cet accord signé par la CFDT et la CGC permet à la direction de magasin en cas de volontaire insuffisant de forcer tous les salariés à travailler au-delà de 21h
Plus de livraison dans notre région le Mardi pour les produits frais sans aucune concertation des directeurs, de l’encadrement et des employés, d’où une affluence de marchandises réceptionnée le Mercredi obligeant les salariés de certains rayons à faire plus d’heure sans aucun bras supplémentaire.
Nous demandons la réouverture des NAO (négociation annuelle obligatoire) afin de pouvoir avoir un salaire digne à 2000 € pour le 1er niveau et la revalorisation des autres niveaux qui n’est que la reconnaissance de notre travail.
MR NAOURI s’autorise une augmentation de la rémunération pour 2022 de 480 000€ à 825 000 € avec le fruit de notre travail.
Nous salarié soyons solidaire et ensemble il n’y a que comme cela que nous pourrons lutter contre ces manœuvres du patronat.