Les secteurs de l’Animation et de l’Éducation Populaire emploient plusieurs centaines de milliers de travailleuses et travailleurs sous statut public ou privé. Leur impact est déterminant culturellement, socialement et économiquement.
Pourtant, faute de financements publics à hauteur des réels besoins, ces métiers sont trop souvent méconnus, méprisés, dévalorisés, précarisés mais aussi très mal rémunérés. Ce d’autant que les salariés de ces secteurs subissent la précarité, sous forme de temps partiels imposés, d’horaires hachés de plusieurs coupures et de salaires qui les placent trop souvent en dessous du seuil de pauvreté.
Tout cela fait qu’il est de plus en plus difficile de recruter.
Cette situation ne peut plus durer !
Que ce soit dans le public ou le privé, nous exigeons :
- Une réelle revalorisation des salaires dans nos métiers, dans le secteur public comme le secteur associatif, avec un salaire minimum à 2000 € pour 35 heures ;
- Une réelle reconnaissance de nos métiers et leur technicité, de nos qualifications, et de notre utilité sociale ;
- Des budgets de fonctionnement à la hauteur des besoins ;
- La titularisation (dans le public) ou le passage en CDI (dans l’associatif) ;
- La fin des temps partiels subis
Plusieurs organisations syndicales dont la CGT et professionnelles appellent les animatrices et animateurs à des actions* le 30 juin, dans toute la France.