Ce vendredi 14 décembre, 170 rassemblements et manifestations ont été organisés dans toute la France. D’autres actions ont été recensées sur tout le territoire : appels à la grève, assemblées générales dans les entreprises, distributions de tracts aux salariés, etc. La violence sociale qu’exercent ce gouvernement et le patronat est inacceptable…
Ce vendredi 14 décembre, 170 rassemblements et manifestations ont été organisés dans toute la France. D’autres actions ont été recensées sur tout le territoire : appels à la grève, assemblées générales dans les entreprises, distributions de tracts aux salariés, etc.
La violence sociale qu’exercent ce gouvernement et le patronat est inacceptable. Le président des riches méprise le monde du travail ; lundi soir, lors de ses annonces, il a confirmé sa politique au service des plus riches.
Il gouverne le pays comme une entreprise et ne daigne même pas apporter de vraies réponses aux salariés du privé comme du public, aux retraités, aux jeunes, aux privés d’emploi !
Une nouvelle fois, par milliers, tous ensemble, ils ont défilé ou débrayé pour :
- l’augmentation de salaires, du point d’indice des fonctionnaires ;
- l’augmentation du Smic, à 1800 euros ;
- une indemnisation de tous les chômeurs, parce que l’on ne choisit pas d’être licencié ;
- la réduction du temps de travail à 32 heures ;
- l’augmentation des pensions ;
- l’égalité salariale ;
- le rétablissement de l’impôt sur la fortune et un impôt progressif ;
- un accès égalitaire aux études.
La hausse du chiffre en bas du bulletin de salaire n’est pas une augmentation de salaire ; bien au contraire, c’est de l’argent en moins pour financer la protection sociale. C’est la casse de notre Sécurité sociale, conquis social, qui organise la solidarité intergénérationnelle.
Ce sont deux modèles de société qui s’affrontent :
- celui de Macron et du patronat qui prône l’individualisme où seuls les premiers de cordée auraient le droit de « vivre », les autres celui de survivre ;
- celui que porte la CGT, à partir de valeurs de justice sociale, de réponses aux besoins pour toutes et tous, où chaque personne pourrait vivre dignement dans un cadre collectif solidaire.
Le gouvernement et le patronat doivent enfin entendre les revendications et y répondre.
La CGT exige des négociations rapides sur la question des salaires, l’augmentation du Smic, comme a pu le faire l’Espagne en l’augmentant de 22%. L’annonce pourrait être faite lors de la réunion de la CNNC du lundi 17 décembre, la France est en capacité de le faire !
Il est urgent d’ouvrir des négociations sur les questions de l’Éducation avec les organisations des lycéens et étudiants.
La CGT appelle à poursuivre la mobilisation dans les entreprises et les administrations et à décider, avec les salariés, d’appels à la grève le 18 décembre.
La CGT sera aussi mobilisée ce même jour pour les droits des migrants.
Montreuil, le 14 décembre 2018