Les professionnels des Etablissements d’Accueil des Jeunes Enfants (Créches, Haltes garderies, etc.) s’étaient massivement mobilisés le 28 mars dernier, contre les projets gouvernementaux sur la réforme des modes d’accueil. Une nouvelle journée d’action est prévue le 23 mai, avec une manifestation à Nice Place Masséna à 9h30.
Plusieurs centaines de salariés du secteur, issus du public ou du privé, s’étaient rassemblés à Nice le 28 mars, ainsi que dans de nombreuses villes de France, à l’appel de plusieurs organisations syndicales et professionnelles1. Cette mobilisation avait amené le Gouvernement à reculer sur certains aspects de ses projets, comme sur le ratio des personnels diplômés, même si rien n’est définitivement acté.
Mais d’autres aspects des orientations initiées par le Pouvoir continuent d’inquiéter, comme sur la possibilité d’accueil d’enfants en surnombre, ou la réduction de la surface d’accueil par enfant. Le problème, c’est qu’aucun texte n’a été pour l’instant soumis par le Gouvernement, alors que la volonté semble être de passer les mesures en force, par ordonnances, avant l’été.
C’est pourquoi les initiateurs de l’action du 28 mars, au niveau national et départemental, ont décidé d’appeler à cette nouvelle mobilisation, en appelant les parents à les soutenir.
« Ce n’est pas un combat corporatiste », souligne Sandy VOREDINI, responsable de la section « Crèches » du Syndicat CGT NMCA (Mairie, CCAS et Métropole de Nice), « Nous nous battons pour un accueil de qualité, pour le bien-être et la sécurité des enfants. Et pour nous en particulier, c’est complètement lié à la défense plus générale du Service Public et du Statut de la Fonction Publique ».
