Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales
Relaxe pour les Goodyear
Suite au procès, des 19 et 20 octobre 2016, à Amiens, le prononcé du jugement sera rendu le 11 janvier 2017 au TGI d’Amiens.
Un rassemblement est prévu ce 11 janvier à Amiens, à 9H, devant le tribunal, pour exiger la relaxe, seule décision juste et acceptable pour nos camarades Goodyear.
Trainés devant les tribunaux depuis des années, ces militants ont pour seul crime d’avoir mené un combat acharné contre la casse de leur outil de travail, contre le licenciement de milliers de salarié-e-s, contre l’appauvrissement de toute une région.
Si le réquisitoire du procureur a été moins dur qu’en première instance – la prison ferme n’est plus envisagée – la sanction pénale reste inacceptable et intolérable. Le système judiciaire ne peut pas être une machine à broyer du/de la militant-e, au service d’un système ultra-libéral où la finance l’emporterait sur les biens communs.
De plus, cette répression antisyndicale remet en cause le syndicalisme de luttes et de propositions, le syndicalisme indépendant qui donne une place centrale à l’expression des salarié-e-s et à la construction des rapports de force.
La liberté d’adhérer au syndicat de son choix et le droit de grève sont des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution.
Nous devons, quelle que soit l’entreprise, le service, le territoire, défendre les libertés syndicales pied à pied, ne rien lâcher.
La CGT soutient l’appel du syndicat CGT Goodyear à manifester, nombreuses et nombreux, à Amiens le 11 janvier 2017, pour exiger la relaxe et défendre les libertés syndicales.
D’ores et déjà le syndicats NMCA (territoriaux de Nice) a annoncé l’envoi d’une délégation à Amiens afin de les soutenir. Tous les syndicats des Alpes-Maritimes peuvent faire preuve de solidarité avec les camarades de Goodyear en organisant des initiatives dans les entreprises en faisant signer la pétition, l’envoi d’une délégation sur place…