
Le 8 mars, ce n’est toujours pas la fête de la Femme mais bien la journée internationale des droits des Femmes.
La CGT appelle à la grève féministe pour revendiquer l’égalité des droits entre les Femmes et les Hommes, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle.
C’est aussi une journée de solidarité avec les Femmes du monde entier et de lutte contre le patriarcat et les idées nauséabondes de l’extrême-droite.
Travailleuses : la triple peine
Travailleuses : la triple peine
Pour les femmes travailleuses, c’est la triple peine. Malgré une égalité salariale entre les Femmes et les Hommes inscrite dans la Loi Française depuis 1972, en 2025 les salaires des Femmes sont encore inférieurs de 25 % à ceux des Hommes. Cela est notamment dû au fait que les Femmes sont majoritaires dans les métiers les moins bien payés et sont souvent obligées d’être à temps partiel (8 postes à temps partiel sur 10 sont occupés par des Femmes).
Elles sont freinées dans leur carrière (plafond de verre) et dans certaines catégories d’emplois (parois de verre), et dès qu’elles ont l’idée saugrenue d’avoir un ou plusieurs enfants, elles subissent des discriminations.
Et cela se paie aussi au moment de la retraite, puisque les pensions de droits directs sont inférieures de 40% à celles des hommes.
La réforme des retraites imposée par 49-3 en 2023 est particulièrement néfaste pour les Femmes.
La CGT va de nouveau engager toutes ses forces dans la bataille pour gagner l’abrogation de cette réforme.
Avec l’extrême-droite, les droits des femmes restent en cuisine
La montée de l’extrême-droite partout dans le monde et particulièrement en France est un réel danger pour les droits des Femmes.
Derrière l’instrumentalisation des discours féministes à des fins racistes, le sexisme fait partie de l’idéologie patriarcale, conservatrice et réactionnaire des organisations d’extrême droite. Leurs projets s’appuient sur une vision essentialiste des femmes et des hommes où la différence sexuelle « naturelle » les assigne à des rôles sexués sociaux, en renvoyant les femmes à la maison et la maternité.
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’extrême-droite vote systématiquement contre toutes les lois en faveur des droits des Femmes.
En laissant penser que les violences contre les femmes ne sont que du fait d’immigrés, qui n’auraient pas les codes de la culture française, l’extrême-droite nie le fait que 80% des violences faites aux femmes sont à l’intérieur de la famille ou dans le milieu professionnel
Le 8 mars, toutes et tous mobilisé·es pour une société de l’égalité ! Et au quotidien, nous agissons collectivement dans nos entreprises et nos administrations pour gagner l’égalité au travail. Rejoignez-nous pour l’égalité !
Faisons de ce 8 mars une journée de lutte pour les droits des Femmes:
• Pour l’abrogation de la réforme des retraites particulièrement néfaste pour les Femmes
• Contre les idées d’extrême-droite qui remettent en cause l’ensemble des droits des Femmes