Déclaration de la Commission exécutive confédérale: On y va !
Plusieurs journées d’action sont annoncées les 7, 8, 15 et 22 mars 2018.
Loin de s’opposer, ces dates nourrissent notre ambition de reconquête en matière de salaires, temps de travail, protection sociale, missions de Service public, d’Industrie faisant vivre les propositions de la CGT.
Les nombreuses mobilisations et luttes dans les territoires traduisent un réel mécontentement. Les interventions lors de l’initiative confédérale « Luttes gagnantes » du 14 février dernier ont démontré que la lutte s’organise, se construit collectivement avec les syndiqués, les salariés et avec l’appui de toutes les structures de la CGT. Preuve a été faite que, lorsque les salariés prennent toute leur place, le rapport de force s’inverse.
Aujourd’hui, encore deux tiers des salariés ne voit pas la CGT et sont pourtant touchés comme les autres, notamment par les ordonnances Macron.
Ecouter, discuter, échanger, débattre avec les salariés sont des éléments incontournables pour la CGT.
Toutes les initiatives de déploiement permettront aussi d’être à l’offensive lors des élections professionnelles qui concerneront, d’ici 2019, près de 16 millions de salariés du public et du privé.
C’est en allant au contact des salariés sur chaque lieu de travail que nous élèverons le rapport de force et étendrons les convergences de luttes interprofessionnelles.
C’est en allant au contact des salariés et des usagers que nous pourrons faire connaitre nos propositions et faire partager notre projet de transformation sociale.
C’est en allant au contact des salariés et des usagers que nous pourrons construire, à partir des revendications professionnelles et des besoins de chacun, une journée d’action interprofessionnelle.
Cela doit renforcer notre détermination à mettre en oeuvre les décisions déjà arrêtées par la Direction confédérale et le CCN pour construire une journée d’action interprofessionnelle dans les prochaines semaines où convergeront public/privé et rassemblera tous les salariés, les retraités, les jeunes et privés d’emploi.
Montreuil, le 21 février 2018