QUAND LA FRAUDE SERT DE PRETEXTE A LA CASSE SOCIALE !
Le plan de relance Gouvernemental fait la part belle aux milieux de la grande entreprise et de la finance excluant les 100 Milliards de financement publics dont ils vont quasi exclusivement bénéficier de toute contrepartie en matière de garantie de l’emploi et de nouveau modes de développement respectueux du développement social et environnemental.
Le tout accompagné d’une nouvelle manne de plusieurs Milliards d’exonération de cotisation sociale qui vont plonger les comptes de la sécu dans le rouge.
C’est le moment choisi par le Parisien du 9 Septembre et d’autres médias audiovisuels pour relancer le tapage médiatique d’une campagne de dénigrement des dépenses sociales en mettant en scène les grands dommages qu’engendrerait la fraude sociale.
Rapports émanant de la cour des comptes, puis d’un parlementaire UDI donnent l’occasion de sonner la charge.
Tout y est prétexte pour faire des amalgames entre des prestations ou des statistiques qui n’ont rien à voir et y compris avec de nauséeuses suggestions sur la fraude provenant de l’étranger !
Bien que les données vérifiées estiment à moins de 0.30% le coût de cette fraude au regard des sommes concernées Ainsi le chien galeux c’est l’assuré social, le malade dont la couverture maladie diminue sans cesse, le « bénéficiaire » de minima sociaux qui ne peut que survivre, le salarié auquel il faut verser une prime d’activité financé par les budgets publics et sociaux tant le patronat et le Gouvernement mégotent sur les salaires et le SMIC…
Bien sûr pas un mot des tricheries patronales sur le chômage partiel, des stratégies d’optimisation fiscale pour échapper à l’impôt des entreprises, pas celles sur les travailleurs détachés surexploités, par celles sur l’évasion fiscale…
Pas un mot non plus des 33.4 millions de contrôles annuel effectués dans les CAF concernant 7 Millions d’allocataires et des risques que comportent pour les libertés individuelles ces interconnexions de fichiers de particulier dont les informations fiscales, salariales et de santé intéressent fortement les multinationales des assurances, des banques ou de la santé.
D’ores et déjà la crise sanitaire et sa gestion par le Gouvernements augurent des conséquences sociales dramatiques pour les salariés, la grande majorité des ménages et des jeunes de notre pays.
Divers observateurs et études s’accordent pour dire dans cette période l’inégalité accrue de situation sanitaire, économique et sociale qui, touchent celles et ceux qui ont assuré en présentiel la continuité des activités de production et de service.
Des millions de familles ont vu leurs ressources amputées par le chômage partiel et tous voir leurs dépenses du quotidien s’accroitre ; par des hausses de prix sur les produits alimentaires, par de nouvelles dépenses imposées par les nécessaires mesures de protection sanitaires.
Pendant ce temps les grandes fortunes se sont encore enrichies accroissant parfois de façon spectaculaire leurs revenus et patrimoine.
Alors cherchez l’erreur