COMMUNIQUE DE PRESSE Nice, le 25 février 2016
VASTE PLAN SOCIAL A LA PREFECTURE DES ALPES-MARITIMES
Le Ministère de l’Intérieur a décidé que, dés le 1er janvier 2017, les préfectures ne recevront plus le public pour les démarches liées aux cartes grises, aux permis de conduire, ainsi qu’aux cartes d’identité et aux passeports.
Ce bouleversement dénommé « Plan Préfectures Nouvelle Génération », fait que désormais les usagers n’auront plus d’interlocuteur et devront effectuer toutes leurs démarches par internet ou bien par l’intermédiaire de personnes tierces.
Le contrôle des dossiers continuera à être exercé par des agents, mais qui seront positionnés sur des plateformes (de vastes open-spaces) interdépartementales, interrégionales voir nationales.
Sous couvert de l’amélioration du service rendu à l’usager, c’est un vaste plan d’économie déguisé, l’objectif étant de supprimer 1 300 postes, qui s’ajouteront ainsi aux 3 200 emplois déjà supprimés depuis 2007. En effet sur les 2 000 agents affectés aux services de délivrance des titres devant être supprimés, seuls 700 seront effectivement redéployés sur les plateformes.
C’est un véritable démantèlement du Ministère de l’Intérieur, alors même que la sécurité est un objectif prioritaire du gouvernement actuel.
Pour les Alpes-Maritimes, le résultat est catastrophique.
Outre l’impossibilité pour les usagers d’avoir un interlocuteur direct, c’est au minimum 51 emplois qui vont être supprimés en préfecture de Nice au 1er janvier 2017 !
Les agents seront ainsi contraints à la reconversion professionnelle et à la mobilité fonctionnelle voir géographique.
Car hier, mercredi 24 février 2016, le couperet est tombé.
Une plateforme de contrôle des dossiers relatifs aux permis de conduire va être positionnée à Grasse, permettant de sauver les postes des agents de la sous-préfecture.
Mais à Nice, c’est une perte sèche. Les services d’accueil du public et les emplois disparaissent.
Le syndicat CGT de la Préfecture et des Sous-Préfectures des Alpes-Maritimes informe et alerte depuis plusieurs mois sur les menaces liées à cette réorganisation. Les annonces faites par le ministre de l’intérieur lui donnent malheureusement raison.
Avec les agents de la préfecture et des sous-préfectures, la CGT continuera de se mobiliser contre cet inacceptable plan social qui frappe la quasi totalité des préfectures de France