Hier, un travailleur de la restauration, sans titre de séjour, a été interpelé alors qu’il travaillait pour un restaurant qui avait décidé d’ouvrir ses portes en bravant l’interdit lié à la crise sanitaire.
L’UD CGT condamne le fait qu’un travailleur se retrouve incarcéré en centre de rétention, alors qu’il était sur son lieu de travail. Cela fait des années que la CGT alerte, notamment les services de la préfecture, sur la situation des salarié-es sans titre de séjour. Ces travailleuses et travailleurs sont utilisés, notamment dans la restauration, par des employeurs peu scrupuleux profitant de leur situation de vulnérabilité.
Il existe pourtant des circulaires ministérielles autorisant leur régularisation, leur permettant de travailler en toute légalité, de faire valoir leurs droits sociaux dans un secteur en tension, en manque de main d’oeuvre.
Nous demandons à nouveau l’application de ces circulaires et la régularisation de ces travailleurs sur simple preuve de la relation de travail.
La CGT se dit disponible pour échanger sur le sujet avec la préfecture.
Nice le 28 Janvier