A l’occasion de la journée internationale de mobilisation et de lutte du 25 novembre pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, la CGT portera plusieurs initiatives (dont Nice à 18h30 Place Garibaldi) avec notamment une campagne en faveur de la signature par la France de la Convention 190 de la norme OIT.
Partout dans le monde les femmes continuent d’occuper majoritairement les temps partiels, les bas salaires et les métiers peu reconnus.
À diplôme égal, au même niveau de démarrage de carrière, jeunes femmes et hommes sont embauchés avec possiblement un écart différentiel de salaire pouvant aller jusqu’à 30%.
Le travail salarié des femmes est encore trop souvent considéré comme second, après celui du mari, ou du compagnon, la rémunération des femmes constituant un salaire d’appoint, un supplément pour le ménage.
Les risques et sources de la violence sexuelle et sexiste durant ces derniers mois ont été multiples :
- emprise et dépendance accrue,
- pertes de salaires,
- conditions d’emploi au domicile,
- conditions de vie dans des logements exigus,
- charge logistique accrue (soins et nettoyages),
- épuisement physique et mental,
- régression du suivi social et privé de santé (contraception, soins pré-post natals, suivi spécifiques à tous les âges de la vie, etc.),
- compétition instituée par les employeurs entre femmes et hommes.
Les moyens sont en constante diminution depuis vingt ans, malgré un discours dominant marqué par l’empathie peu en prise avec le réel d’une majorité des femmes dans les couches les plus populaires, vulnérables, précaires, monoparentales, sans papiers, etc., qui réalisent cependant une partie significative du travail indispensable pendant la crise pandémique.
Ceci d’autant que les femmes en télétravail connaissent encore pour beaucoup une charge accrue avec l’école à domicile, les soins petite enfance et personnes âgées, enfants et adultes handicapés, les charges domestiques, etc.
Nous vous donnons rendez-vous ce mercredi 25 novembre 18h30 Place Garibaldi à Nice
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