Etat d’épuisement, manque de moyens, manque de structures, fermetures de lits, le gouvernement et le patronat continuent d’asphyxier l’hôpital public, les établissements du sanitaire, du médico-social, du social, dans le public et dans le privé.
Les salarié.es, les agents démissionnent, quittent les services, plutôt que de continuer à subir de la maltraitance institutionnelle qui dégrade la santé et la sécurité au travail. Les prises en charge, les accompagnements, les missions sont mises à mal.
Les travailleuses et travailleurs indispensables hier sont aujourd’hui mal payé·es, maltraité·es et corvéables à merci.
Elles, Ils, Nous sommes à bout !!!
Les professionnel.les de l’action sociale et du médico-social, de la santé, des crèches, des EHPAD, des aides à domicile, revendiquent dans le privé et le public :
- L’augmentation immédiate des salaires et des qualifications ;
- L’arrêt des restructurations incessantes, des délocalisations, des suppressions de services et de lits ;
- Des formations et des recrutements massifs de personnels qualifié.es ;
- La reconnaissance de la pénibilité ;
- Des financements des établissements à la hauteur des besoins ;
- La fin de la marchandisation des secteurs du lien et du soin
- Le développement d’un grand service public de santé, d’action sociale et du médico-social.